Frustration des Ontariens face aux assouplissements des restrictions ailleurs en Amérique du Nord
Alors que les provinces du Canada et les états situés au sud de la frontière se rapprochent de moins de restrictions, l’Ontario est en retard mais, selon le meilleur médecin de l’Est de l’Ontario, il s’agit de restrictions « qui partent trop tôt » plutôt que« nous n’allons pas assez vite ».
Dans leurs salons ou leurs sous-sols respectifs, les amateurs de sports du pays regardent avec attention les séries éliminatoires de la LNH cette semaine puisque aucun partisan n’est autorisé dans les arénas pour assister aux confrontations canadiennes.
Un contraste frappant avec leurs homologues américains puisque les Prédateurs de Nashville ont été acclamés par plus de 12 000 personnes, avec une capacité qui devrait passer à près de 14 000 ce jeudi soir. La Colombie-Britannique a même annoncé récemment que le port du masque pourrait être facultatifs dans les espaces publics intérieurs d’ici le 1er juillet.
Le Dr Paul Roumeliotis a déclaré que « le fait qu’il y ait d’autres régions au Canada et aux États-Unis qui ouvrent plus vite que nous ajoute à la détresse des gens ».
Avec des taux de vaccination similaires (le Tennessee a vacciné environ 70 % de sa population éligible contre 60 % dans l’Est de l’Ontario) et des cas pour 100 000 personnes dans la même fourchette que le BSEO, le Dr Roumeliotis estime que d’autres régions assouplissent les restrictions trop tôt.
« Je pense qu’il s’agit d’aller trop tôt plutôt que ne pas aller assez vite » a-t-il déclaré. Nous voulons que ce soit le dernier confinement, c’est très important.
« Si nous assouplissons les restrictions trop tôt et que nous devons ensuite nous rétracter, ce sera pire. Nous allons dans la bonne direction et nous avons des échéanciers approximatifs, ils ne sont pas abstraits, ils sont là. »
Puisque que la région de l’Outaouais dans l’ouest du Québec assouplit les règles avant l’Ontario, nous craignons que ce fait cause un effet négatif sur ceux et celles qui vivent à la frontière.
« Nous devons adopter une approche ‘lente’ » a déclaré le Dr Roumeliotis. Nous avons eu plus d’admissions aux soins intensifs qu’eux. “
« Nous ne sommes pas à l’étape de commencer à ouvrir la région comme eux. Ce n’est qu’une question de temps, ce sont quelques semaines, nous ne parlons pas d’années et nous ne parlons pas indéfiniment non plus. »
« Les gens doivent être conscients que notre situation est un peu différente de ce qu’elle est au Québec, particulièrement avec les cas de soins intensifs. »
Nouvelles encourageantes pour le BSEO suite à la longue fin de semaine
Bien que nous devrons attendre près de deux semaines avant de voir les effets que la longue fin de semaine pourrait avoir sur les nombres locaux de la Covid-19, le Dr Roumeliotis a annoncé des nouvelles encourageantes lors de la conférence de presse du BSEO mardi 25 mai.
« Je suis très heureux de dire que, le jour de la Fête de la Reine, nous n’avons enregistré au cas dans notre région. C’est la première fois depuis des mois que cela se produit. »
« Au cours de la longue fin de semaine, le nombre de cas a augmenté de 13. Dans le passé, vous vous souviendrez que nous avons eu des cas durant les longues fins de semaine qui ont augmenté de 100 et 150. »
Il y a actuellement 63 cas actifs dans la région de Prescott et Russell, dont 22 à Clarence-Rockland.
Le BSEO étant prêt à atteindre les 100 000 doses de vaccin contre la COVID-19 avant la fin de semaine, il y a lieu d’être optimiste. Le BSEO annonce que le système de réservation du ministère pour les deuxièmes doses sera prêt bientôt.